La réalisation d’un projet d’extension de maison est soumise à une réglementation stricte. Qu’il s’agisse d’un agrandissement ou d’une surélévation, il faut connaître et respecter les normes indiquées pour effectuer des modifications dans son logement. Dans ce sens, il est capital de prendre en compte le Plan Local d’Urbanisme. Celui-ci donne les indications sur les limitations et les contraintes à suivre pendant l’accomplissement des travaux.
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Les types de modification possible
L’extension répond à un besoin particulier. Elle peut permettre d’agrandir la surface habitable ou de créer une nouvelle pièce voire un nouvel espace. Suivant les moyens qui s’offrent à lui, le propriétaire peut alors choisir de surélever la toiture ou d’aménager les combles. Dans la même lancée, il peut vouloir créer une cuisine plus moderne, un bureau, une chambre supplémentaire ou un séjour plus imposant de plain-pied. Il peut aussi envisager des travaux plus simples comme la construction d’une pergola ou d’une véranda traditionnelle. Cependant, pour l’installation d’une extension de maison à Albi par exemple, il doit impérativement maîtriser les réglementations des extensions. Le but de cette précaution est d’éviter les sanctions judiciaires.
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À propos du permis de construire
Le permis de construire est exigé dans plusieurs cas. Il est impératif de l’avoir si on souhaite faire des travaux sur des constructions considérées comme monuments historiques. Dans la même logique, si le projet d’extension crée une surface au plancher qui excède 20 m² dans un logement ancien, il sera impératif de bénéficier de cette autorisation. De même, elle doit être acquise si l’intervention vise la transformation de l’ossature ou de la façade d’un logement. Si l’extension implique la création d’une surface de plus de 170 m² ou un ajout de 20 m² au sol, il faudra déposer une demande pour avoir ce permis. D’ailleurs, cette initiative peut être prise en charge par l’assurance lorsqu’elle est en règle.
L’importance de la déclaration des travaux
La déclaration des travaux d’extension permet à la municipalité d’évaluer la conformité du projet et accélère la revente du bien. Elle est nécessaire pour des constructions qui créent une surface au sol de 20 m² au plus et de 5 m² au moins. Si leur hauteur est supérieure à 2 m et la surface inférieure à 5 m², il faudra évidemment les déclarer. D’un autre côté, pour monter des murs dépassant 2 m de hauteur, des châssis ou des serres ayant une altitude située entre 1,80 et 4 m et une surface de 2 000 m² au moins, il est recommandé de les indiquer à la mairie. Cela est aussi valable pour des travaux qui changent l’apparence extérieure d’une habitation.
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L’implication des professionnels du domaine
Il est recommandé de solliciter le savoir-faire d’un architecte si le projet d’extension doit agrandir la surface de la maison au-delà de 150 m². Son intervention est obligatoire si le bâtiment à rénover est classé, voire situé dans une zone protégée ou inscrite au patrimoine architectural. Néanmoins, quel que soit le cas, il est préférable de passer par un expert pour matérialiser l’extension souhaitée. Par conséquent, l’initiative pourra être dotée d’une plus-value et s’arrimer aux règles en vigueur dans le secteur de l’immobilier.